textimages

anywhere out of the world

2014, installation :

  • bois, tapis, pied de micro et métal (reproduction détournée d’un instrument datant de la fin du XIXe siècle et servant à faire se tenir debout des corps morts en vue d’une prise photographique), masque en carton composé d’images des visages de 9 célibataires en situation de représentation.

Edition :

  • Emboîtement, petite économie de l'immobile, 2014 :
    édition de 100 exemplaires comprenant : un texte de fiction, un flip-book (voir image de la maquette ci-contre), une paire de gants blancs et quatre billes magnétiques, couvercle de la boite : encre-tampon,  21 x 15 x 3 cm
  •  
  • Édition réalisée avec le soutien d’Yvon Lambert et de Jeune Création
  •  

Vue d'exposition :

  • Double Trouble, librairie Yvon Lambert

Avec :

  • Guillaume Durrieu et Elizaveta Konovalova

Partant d’un intérêt porté à la question des corps immobiles, et plus spécifiquement des «hommes-statues» ou «statues vivantes» (homme simulant une statue dans le cadre d’un spectacle de rue), ce projet d’édition envisage une dialectique particulière du vivant et de l’inanimé, du statique et du mobile. La statue vivante, en ce qu’elle présente un potentiel tragi-comique et une dimension atemporelle notable (son esthétique ambivalente se compose à la fois de formes ou de figures empruntées à l’histoire de l’art et de traits culturels actuels), une activité se trouvant être à rebours du système capitaliste contemporain (son économie repose sur les principes d’immobilité, de silence et de contemplation), ainsi qu’un lien étroit avec le domaine de l’image (mise-en-scène statique d’un corps, elle «fait image» du vivant, réfléchit et induit la prise photographique), s’envisage comme une forme paradoxale d’automate, une machine célibataire, une faiblesse ontologique, ou encore comme antithèse, comme utopie ou projet politico-économique absurde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

. 

infos & contact